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 Chuchotis irrésistible d'une lune mortuaire [Pv Link et Midona]

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♠ Le Temps voilé, le Temps brisé ♠
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Localisation : Observer la rivière dansante, sous un soleil aux lumières charmantes

Chuchotis irrésistible d'une lune mortuaire [Pv Link et Midona] Empty
MessageSujet: Chuchotis irrésistible d'une lune mortuaire [Pv Link et Midona]   Chuchotis irrésistible d'une lune mortuaire [Pv Link et Midona] Icon_minitimeMer 18 Jan - 14:36


Il n’y a de monde plus réel que le leur. Il n’y a d’univers plus dur que celui de ton malheur. Cette terre, ici, tout autour de toi, elle mugit et chantonne. Leur réalité, là-bas, elle pleure et s’abandonne. Tu aimerais oublier ta peine, mais est-ce seulement possible, Tic Tac ? Est-ce seulement possible que de te laisser t’enfuir, mourir ? Tu ne peux quitter ce cercueil. Tu ne pourras jamais ouvrir ses lourdes portes enchaînées, cadenassées, te privant de cet air que tu dis refuser. Pourtant, ma tendre Time, je te le dis, je te le fais ressentir, encore et encore, jusqu’à ce que tu comprennes. Il n’y a que mensonges en ton deuil. Ecumante, larmoyante, apeurée par cette réalité. Ne l’ai-je que trop dit ? N’en ai-je que trop fait ? Mensonge. Tes lèvres se ferment, et tu ne respires plus. Non, plus…Ton cœur se serre, s’atrophie, pour mieux disparaître, dans les méandres de ce sarcophage de malheurs. Tes remords t’empoisonnent. Tes espoirs t’abandonnent. Il n’y a que l’obscurité, le néant de souvenirs passés. Tu n’attends plus, à quoi bon ? Il n’y a rien pour toi, ici. Plus rien dans tes rêves…Temps, pourquoi te mentir à toi-même ? Les cors de ton âme hurlent à la délivrance, veulent fuir cette sentence. Non, jamais, jamais tu ne pourras t’échapper de cette prison ? Mais Tic tac, tu le veux, tu le souhaites, observer le soleil, sentir le vent sur ton visage, et le bonheur que tu imaginais tant dans tes rêves refoulés. Alors, temps désespéré, ouvres les portes de ton cercueil, et respires, respires…

Non. Non ? Non…Ca y est. Tu as ta réponse. Tu as ta blessure. Ta mort fatale. Oh je te l’assure, elle sera inéluctable. Délectable fleur toujours fanée. Exquise odeur d’une mort assurée. Il n’y a ni passé, ni présent, ni futur. Juste ce moment chaotique où tu te blesses à espérer. Et le souffleur rieur de l’écœurante malédiction, écrase de son haleine malodorante la pauvre flamme à peine éclose. Un mugissement éclata, pour se taire soudainement. Le spectacle prend fin, car tu écoutes…Enfin. Un musicien ? Du piano ? Des mots qui te rappellent des choses, des sons, des images. Time, tu me fais rire.

Mélodie. Chanson. Les étoiles rougissent, puis s’éternisent dans leur illusion. Fébrilement, soudainement, les notes s’échappent, les mots s’exclament. Et le chuchotis chagriné retentissant comme le glas de la mort dans mon âme, se tait. Silence, dans mon esprit démuni. Silence, dans le lieu inassouvi. Tout t’écoute, tout s’immobilise, tout regarde le moment idyllique. Respires, Time, respires. Tu t’enfermes dans ton univers. L’océan se calme, mais tes yeux sont animés d’un chaos époustouflant, renversant…Tu ne veux t’échapper et ouvrir les yeux, sur ce monde étincelant. Respires, Time, respires. Tu ne souhaites plus t’endolorir dans tes remords amers et ton chagrin continu. Respires, Time, respires. Tu tentes de contenir ton envie d’ouvrir les portes de ton obscur cercueil. Respires, Time, respires. Pourtant, tes mains se posent sur la serrure rouillée, tes lèvres s’ouvrent lentement vers le monde extérieur, et tu respires. Respires, Time, respires…

Mes yeux écarquillés fixent le ciel nocturne. Mes mains tremblent, mon cœur tombe dans un précipice sans fond. Je vois. Je sens. Je ne rêve plus. Mais je souffre autant…D’une autre douleur, plus ferme, plus compacte et plus lourde de sens. Ce n’est plus un songe. C’est la réalité. Mes mains agrippent la chaîne ensorcelée autour de mon cou, de mes poignets et de mes chevilles. Mes ongles ensanglantés grattent encore ce fer froid et sans pitié. Un soupir. Un espoir. Ce n’était qu’un rêve. Un rêve illusoire. A nouveau sur cette plaine, à nouveau à chanter. Je m’étais juste endormi, moi, le Temps desséché.

Incompréhension subite de cet humain hypnotique. Douleur insatiable d’un environnement instable. La larme se posa sur ton index, paresseuse et si réelle…Tu sentais son humidité sur ta chair, sa légèreté sur ta peau. Tu t’émerveillas sans le laisser paraître de cet objet si infime, et pourtant, si beau. Un infime sourire contrit se créa sur tes lèvres gercées. Voilà que tu chantes à nouveau, espérant le sauveur disparu, croyant au fait que l’on t’aidera à te libérer, qu’on saure t’écouter et te regarder, dans cette obscurité nocturne, près de ce ruisseau, près de cet arbre assombri par la nuit, sur la plaine hylienne.

Tes yeux se fermèrent, et ta main divagua dans l’eau, tandis que tu imaginais… La voix. Le fer. La fraîcheur du métal. Son cœur hivernal. Peu à peu, le mugissement du vent se fit entendre, et elle rouvrit les yeux. Les étoiles dansaient, comme elles n’avaient jamais dansé. Les images se formèrent, dans une infinie beauté. Etincelantes, brillantes, si jolies dans la voie lacté. Le son doux devint fort et clinquant, les couleurs de l’univers fondant et s’entremêlant, accompagnant la musique. Je l’entends. Tu l’entends. Je la sens. Tu la sens. Et toi, l’étranger t’approchant, entends-tu ce long mugissement ? La plainte sacrée d’un bel été. L’intimité d’un jardin bien gardé. Le souffle rauque d’un Temps enterré. Des souvenirs disparus il y a bien des années. La brise fraîche de cette délicate matinée. Et, oh…Une tristesse s’étendant vers notre infinité.

Spoiler:
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Midona
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Midona


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MessageSujet: Re: Chuchotis irrésistible d'une lune mortuaire [Pv Link et Midona]   Chuchotis irrésistible d'une lune mortuaire [Pv Link et Midona] Icon_minitimeVen 20 Jan - 1:06

Le temps passe et passe encore, emportant avec lui les minutes, les secondes passées dans l'ennui. Eh oui, même moi, Midona, je m'ennuie parfois. Quand le temps passe trop lentement à mon goût, je ne supporte pas l'ennui. Je dois trouver quelque chose à faire. Je dois... si je ne veux pas sombrer dans le sommeil bientôt.

La nuit était étoilée d'ici, le balcon du palais du Crépuscule. Je voyais très bien la Salle du Miroir, et me demandai une chose: "Est-ce possible de trouver quelque chose à faire dans cet univers parallèle au mien? Certainement. Qui sait, peut-être y trouverai-je même une petite aventure..." Je sourit avant de revenir en arrière, dans ma chambre du palais. J'ouvris la porte et, sur la pointe des pieds, je m'échappai du château. Je me dirigeai prestement vers la Salle, où le Miroir des Ombres s'activa lorsque je me présentai devant lui. Je traversai le portail et me retrouvai dans le Désert de Gérudo.

Le ciel était aussi sombre que celui du Crépuscule, sauf que les étoiles brillaient d'un éclat plus singulier. Un large sourire illumina mon visage. Je fermai les yeux, profitant de la froide brise qui traversait le désert. Entre-temps, je me suis téléportée vers l'entrée à la plaine d'Hyrule, où je décidai de parcourir la plaine à pied.

En riant de mes pensées sottes, je marchai un moment le long de la plaine.

Le temps passe, passe encore, passe toujours.

L'ennui persiste, tout comme je continue de marcher, espérant trouver quelque chose d'intéressant.

Le temps passe, passe encore, passe toujours.

Rien. Toujours rien d'intéressant en vue. J'étais sur le point de m'arrêter quand je vis une forme blanche au pied d'un arbre solitaire de la plaine. Un sourire amusé apparût sur mes lèvres. " Eh bien, voilà que je trouve quelque chose d'intéressant. Allons voir de quoi il s'agit... "

J'accélérai le pas, passant de l'arrêt à une course effreinée, essouflante. Bien que je sois habituée à ce genre de chose - que je dois faire pour échapper aux gardes de mon palais, la nuit - il me semblait que je m'essoufflait plus vite. " Tiens bon, ma vieille. "
Je gardai ma vitesse et finit par arriver à destination. Je vit une jeune fille toute de blanc vêtue, qui semblait de quelques années mon aînée. Elle gisait là et semblait inconsciente. À la regarder longtemps, je vis un anneau de fer gris autour de son cou, et une chaîne qui pendait le long de son bras.

- Euh... ça va? demandai-je avec un air quelque peu effrayé, mais attentif en même temps.
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