The Time || Living or dead, what is the difference ?

~Divinité déchue~

~ The Time ~

Âge : : J'ai l'âge du Temps, le Temps qui passe et trépasse ! Mon corps a dix-neuf années, à jamais, ô ! Pour l’Éternité !
Orientation sexuelle:: Hétérosexuelle.
Pouvoir ou Arme :: Je suis le Temps, le Temps ! Le Temps qui passe, le Temps volé, par le cruel seigneur, celui sans cœur ! Je contrôlais le Temps, voir le Futur, le Passé, ô ! Tant de beauté entre mes mains en coupe...Désormais je ne suis qu'un Temps dépouillé, perdu dans le lointain passé. Il ne me reste que la capacité de ralentir le temps momentanément. Je suis si faible, faible à en mourir dans ce monde de cruauté ! Et pourtant, ce don je le partage, de par ma bonté, les êtres au cœur clair pourront obtenir le peu que je possède, le peu de ma pauvre âme...
Planque/Habitation ::Dans la plaine d'Hyrule, enchaînée à un rocher ensorcelé, près d'une rivière, d'un arbre vert, si majestueux sous le soleil heureux ! Emprisonnée, une chaîne au cou, aux chevilles, aux bras, pour l’Éternité...Douce...Éternité.
Son véritable corps :

Spoiler:

Spoiler:

________________Abysses insondables d'une mort lancinante...__________________

Dis-moi, Temps, quel serait ton reflet, si tu souriais un peu ? Dis-moi, Horloge, serais-tu belle sans ces larmes infinies ? Je ne me souviens pas de t’avoir vu autant pleurer. Ni même autant rire. Rire…Pleurer…Deux opposés se mélangeant en une perfection presque chaotique dans tes yeux argentés. Dis-moi, Tic Tac, as-tu seulement été laide, un jour ?

Sous la lumière illusoire d’un soleil éternel, dans l’obscurité profonde des abysses lunaires, tu regardes au loin, immobile, fébrile, tes cheveux suivant les courbes d’une brise légère…Es-tu un esprit, Temps ? Ou bien un fantôme ? Ton dos droit danse sur la mélodie du vent, se moue dans ta musique illusoire. Oh oui, tu chantes ! Et tes cheveux illuminent la nuit, illuminent nos songes, si délicieux dans tes yeux…

Dans un silence insoutenable, dans une mélopée terrifiante, tu offres à la Lune les dernières nuances de ton éternité, de ton visage assombri par les larmes…Si belles sous cette lumière insensée, douloureuses au point de nous étouffer. Le tic tac de ton heure coule sur tes joues blanchâtres, sur le bleu de tes lèvres, de ton corps frêle, insensible au temps qui passe, toujours et encore…Il te nargue, ce temps, ce corps volé, par ce rire fourbe et effrayant de l’Homme au visage noir, plus obscur que cette nuit divine…

Tic tac, tic tac…Le son de ta vie, celui de ta mort, de tes sentiments, de ta raison, de ta chanson. Dis-moi, Horloge, qu’attends-tu, ainsi assise jour et nuit ? A rire, à pleurer, à espérer un miracle, un corps à jamais volé ? J’attends j’attends tout en chantant la mélancolie idyllique du héros espéré. Après tout, qu’y a-t-il de mal dans le fait de se mentir pour ne pas tomber dans les méandres tumultueux d’une folie insoupçonnée ?

Temps…Ton pauvre cœur appelle avec tant de vigueur ce corps absent, disparu, caché et emprisonné. Tu ne peux vivre sans, alors pourquoi puis-je entendre ton cœur battre ? Si faible…Si triste…Je discerne cette note discrète, presque inaudible tant ta voix est douce et délicate. Une note empoignant mon cœur, mon corps, mon âme, les malaxant dans une douleur étrange. Un trou, oui, une absence, un manque incroyablement profond se caractérisant par tant de susurrements et de prières larmoyantes…Oui, j’entends ta pensée, tes sanglots, ton rire jaune et empli de hurlements cachés. Tic tac a mal. Tic tac veut retourner près des siens. Tic tac est seule…Si…Seule. Tic tac aimerait bien qu’on lui rende son corps. Tic tac souhaite tellement mourir. Oh oui ! Mourir…Car Tic tac ne veut plus souffrir.

Tic tac, tic tac.

Tes yeux argentés plongent dans les miens, ta musique cède au silence. Un échange muet entre nos regards détruits par la même souffrance. Et puis…Tu souris. Si belle dans cette obscurité douloureuse, si…irréelle. J’ai peur pour toi, Horloge, j’ai peur que tu disparaisses, dévorée par ta propre peine, ton propre sang figé dans l’au-delà d’un monde sans Temps. Ta respiration lente, fantomatique, ton sourire peiné ; comment peux-tu compatir à mon malheur alors que tu meurs à petit feu, Temps ?!

Ta main glaciale caresse ma joue, ta voix blanchie par tant d’années passées seule dans cet endroit, seule face à ta douleur aux crocs acérés, ne manquant pas de te trancher en morceaux si fins qu’ils en paraissent songes, chuchote à mon oreille : Tu es venu aider Tic tac ? Tic tac heureuse maintenant ! Oui…Tic tac heureuse…Maintenant…

Un soupir. Une larme. Un torrent. Je te vois pleurer et rire en même temps, je te fixe sans bouger, tant épris par cette prière muette que tu m’adresse : Donnes-moi mon corps ! Je veux partir ! Je ne veux plus souffrir ! Je veux vivre !

Oui, vivre.

Je fixe la chaîne autour de ton cou, si serrée qu’on pourrait croire qu’elle t’étrangle…Ne le fait-elle pas ?

Donnez-moi mon corps !

Tes mains usées par le désespoir, à force de gratter le fer ensorcelé de ta prison. Ne sont-elles pas douloureuses ?

Par pitié, je veux partir !

Je ne peux croire à ce sceau inscrit sur ton front, celui si froid et sombre des abysses innommables du Seigneur. Tes hurlements sont-ils dus à cela ?

Je ne veux plus souffrir !

Une horloge d’un pourpre envouteur, un Temps volé, par un monstre sans cœur.

Je veux vivre ! Je veux vivre !

Ta voix enraillée, chantant pour l’Eternité, l’âme d’un sauveur qui n’entend point ta mélopée…

Je vous en supplie, mon corps ! Mon corps ! Je veux mon corps !

Je ne peux plus supporter cette vision, celle d’une Horloge cassée, aux aiguilles immobiles et rouillées par tant d’années.

Ne pars pas ! Promis, Tic tac ne pleurera plus ! Alors, restes, ne me laisses pas seule ! Tic tac ne veut plus être seule ! Ne me tournes pas le dos !

Time, Temps, Horloge, Tic tac…Je souhaite tant oublier ce Malheur.

Ne me laissez pas…seule…

Tic tac ? C’est qui Tic tac ?

_______________Ne me tournes pas le dos...______________________

Samri, Zora, 20 ans :

« Tic tac ? Eh bien…C’est…Tic tac. Je sais que mon discours est assez court, mais je n’arrive pas à définir cette…chose. Oui, je dis bien chose. Elle ne me répugne pas, au contraire, je dois avouer qu’elle est mignonne, quand elle ne pète pas un câble à la pleine lune ! »

Turin, Gerudo, 14 ans :

« Time est étrange, vous savez. On dirait plusieurs personnes en même temps, mais ce n’est pas de la skyzophrénie, c’est réellement Elle, qui se cache des vérités pour survivre, mais aussi afin de trouver des solutions à son problème, aider son prochain…Elle est d’une terrible sagesse, presque effrayante parfois, pesant le pour et le contre. Dans d’autres cas, Elle rira jusqu’à en avoir mal au ventre, dansant dans la rivière, chantant toute la journée…Et puis viens la nuit, où on l’entend gémir, dans sa mélopée, mais elle continue de chanter. »

Intra, Hylien, 32 ans :

« En parlant de chant, je ne sais pas pourquoi elle s’évertue à détruire sa voix, mais ses chansons attirent l’attention. Vous croyez être seul sur la plaine d’Hyrule, et puis on distingue une musique dans le silence nocturne. On tourne la tête et là où il n’y avait qu’un simple rocher tout à l’heure, apparait une femme, debout et droite, observant le lointain d’un regard absent. Peut-être aime-t-elle attirer l’attention ? Beaucoup de filles dans la rue chantent pour charmer. Cela doit être son cas. Bien que je trouve sa musique ensorcelante, et parfois un peu trop…triste. »

Amy, Sheikah, 10 ans :

« Je ne la connais pas, je ne l’ai vu qu’une seule fois, et un bref instant. Tic tac est une timide, non ? Je m’étais approchée un peu trop brusquement, son visage s’est contracté et hop ! Plus personne. Comme si ce n’était qu’une illusion de mon esprit. Mais le souvenir de sa voix et de ses cheveux me dit tout le contraire ; elle est bien réelle. »

Anti, Zora, 47 ans :

« L’Horloge ? Je ne veux pas me rappeler de cet être…Sa souffrance est immuable et inébranlable, tellement que l’on ressent sa douleur rien qu’en plongeant son regard dans le sien. Sa chanson éplorée résonne dans votre tête, vous tiraille et vous détruit. Tant sa douleur est dure à ressentir qu’on préfère abandonner cet être à sa boue glaciale et sans saveur…On aurait dit qu’il lui manquait quelque chose, et cette absence la fait souffrir à un point…On préférerait la voir morte. »

Emra, Hylien, 84 ans :

« Le Temps est sage, nul doute à cela. On pourrait ne pas y croire, si on la voit rire avec innocence, danser sans se prendre la tête. Pourtant, elle connaît le chemin à suivre, sans se laisser influencer, ou même tromper. Avec ses cheveux argentés et cet esprit magnanime, on supposerait qu’il s’agit d’une vielle femme, elle n’est ni vieille, ni sénile. Son âme est usée et nostalgique, c’est palpable pour n’importe qui, mais pas son corps…Pourrait-on croire observer un esprit ? Alors, il doit s’agir d’un ange, oui…Un ange aux ailes arrachées. »

Chaos, frère d'un Temps massacré, des millénaires :

« Idiots. Vous êtes bien mortels…Croyez-vous seulement comprendre cet être ? Vous la jugez, vous la décrivez comme si vous étiez son âme elle-même, ses pensées et sa conscience. L’Horloge est un être trop compliqué, trop insensé et libre pour qu’on puisse la déchiffrer et connaître ses futures actions. Votre ignorance vous perdra, et je me ferais un plaisir de vous arracher aux griffes d’une vie suave et ensorcelante rien que par votre blasphème.
Le Temps est une présence, une population à elle seule. Ce que vous croyez connaître n’est qu’une conscience temporaire, un bouclier émotionnel qu’elle a dressé pour ne pas tomber dans une folie éternelle.
Vous la dites instable, aux multiples personnalités ; ce n’est que le reflet de ses jugements à votre égard. Charmeuse ? Imbéciles ! Son chant est beau, majestueux, mais aussi douloureux que la Mort elle-même. Une alarme, une tristesse, une agonie. Tout dans une simple note de sa mélodie. Elle chante toute la journée, oui ! Pour appeler à l’aide, levant une main fébrile vers le peu de lumière arrivant jusqu’à son sourire figé dans le temps. Vous lui tournez le dos, vous l’ignorez comme si ce Temps n’avait jamais existé. Pourtant…C’est elle qui régulait votre vie, autrefois. Elle vous aimait, elle vous adorait au point de vous offrir tout son être ! Et maintenant ? Tic tac continue de croire en vous, en votre esprit, en votre…Sourire, comme elle le disait si bien. Et vous, mortels, créations des Déesses, vous lui tournez le dos, à elle et ses larmes. Cruels que vous êtes, êtres boueux et informes !
Son innocence la perdra, tout comme le fait de toujours vouloir croire en un espoir révolu, une utopie bafouée. Elle lève les yeux vers le ciel, affichant cet éternel sourire apaisé, comme si elle se préparait au grand voyage, à celui de la Mort.
Connaissez-vous sa tragédie ? On l’a dépouillé de son corps, de ses dons, de sa maison, de ses frères et de ses sœurs ! La laissant seule sous le soleil immuable, à compter les jours, les heures, les minutes, les secondes…Sans démordre de son espoir attendu. Les Ténèbres l’ont eu, l’ont puni pour sa bonté et son innocence. Ce que vous appelez Time, Temps, Horloge ou Tic tac, n’est plus que l’ombre d’aiguilles immobiles rendant leur dernier soupir.
Alors, comprenez-vous ? Pff…Question futile. Vous n’arriverez jamais à la comprendre. Tic tac pleure chaque nuit, elle gémit dans son sommeil sa douleur. Ce que vous pensez la plus magnifique des mélopées qu’elle n’a jamais chanté, n’est que le résultat de ses larmes qui ne cessent de couler sur ses joues creuses ! Elle meurt, mortels, elle meurt à petit feu ! Son âme se perd et s’ébranle de tant d’émotions, de tant de douleurs et de vie. Elle ressent vos peines, vos morts, tels des poignards empoisonnés plantés dans son cœur meurtri. Et pourtant…Elle continue à croire en vous, et à espérer que vous l’aiderez à reprendre son dû.
Ha…N’est-ce pas amusant ? Eh bien je vais vous dire une chose, mortels ; ma sœur Horloge croit en vous et espère, mais moi je sais que vous ne ferez strictement rien pour mettre fin à sa torture…»

« Je sais que les Trésors de nos Mères sont aussi magnifiques qu’elles le racontent. Chaos…Moi aussi, j’aime les Mortels.»

______________Ecoute-moi _____________________

Quatre entités figées dans l’ambre. Une pierre noire laissant quelques reflets mielleux dans l’obscur monde des Esprits. Des flammes jaillissent, de l’eau coule. Mais on ne voit rien. On entend seulement la Vie. Est-ce si grave ? Non. Et après les flammes et les gouttes vient l’écho du diamant. On s’imagine divers cristaux nous aveuglant, mais non, simplement le noir. Le noir, le noir…Toujours le noir ! Et des bruits, toujours et encore des bruits ! Une prison sans lumière, une pièce inconnue, sans porte, sans même une fenêtre. On ne voit rien. On naît avec cette obscurité, mais on ne meurt pas…Jamais on ne pourra partir. Nous sommes des otages, voilà, des prisonniers ne sachant leurs crimes. Et nos cris se répercutent sur des murs invisibles.

Les flammes rugissent dans un tourbillon enfumé dansant avec les filets d’eau se répandant sur le sol. Les diamants s’animent pour chanter avec les fourmillements de la roche. Puis, le silence. Celui de la Mort. Pire, celui du Rien. On sait qu’il y a quelque chose, une présence, mais aucun bruit, seulement le « Tic Tac ». Et on sourit. Car ça, c’est le Temps. Elle…Est le Temps. Un être ne ressemblants à rien, illuminant d’une faible lueur grise la prison. On se réunit autour du Temps. Elle ? Elle ne bouge pas, fermant ses milles yeux, ses milles lèvres, ne faisant que transparaître une luminosité qui nous garde en vie. Elle est comme figée dans la pierre, dans l’ambre, dans tout ce qui peut tenir immobile et qui pourtant, n’existe pas…

Un rire. Bruit ne se fondant pas dans ceux du décor. Il y a quelqu’un ? Il y a quelqu’un…Tous ces murmures d’interrogation et d’inquiétudes viennent des quatre êtres tournoyant et dansant de folie. Il y a quelqu’un. Oui, il y a quelqu’un. Il y a quelqu’un ? Et ce quelqu’un, oui, cette chose étrange souriant de toutes ses dents s’approche des entités en jouant avec une épée. Comment un être aussi étrange a-t-il pu rentrer dans la prison sans murs ? Oh qu’il est drôle le petit être ! Qu’il est drôle dans son habit noir ! C’est qui ? Qui es-tu l’ami ? Tu veux jouer ? Jouons alors ! Et ils dansent, ils sautillent et rient créant milles saveurs, milles chuintements enchanteurs pour ensuite, se taire…

L’ami, il ne joue pas. Non, il nous regarde d’un étrange regard, l’être étrange habillé de noir et n’efface pas son sourire. L’ami, il a envie de quelque chose. Et le silence du cinquième être amena la curiosité de ce que nous avons nommé Ténèbres. Mais que veut-il, l’ami ? Puis il touche un des milles piques du Temps pour créer un ensemble d’hurlements. Les quatre entités volent, jaillissent et tombent pour ensuite fixer avec stupeur que l’immobilité du cinquième n’existe plus. Elle ouvre ses yeux lumineux, pour tous les fixer sur le petit être. Qu’il est minuscule à côté de nous ! Mais son aura est emprunt d’une obscurité pire que la nôtre, et nous effraie. On grelotte, on tremble, pour frôler le cinquième être. Mais Elle ne fait rien, juste fixer l’ami.

-Si tu viens avec moi, je ne les tuerai pas.

L’ami possède une drôle de voix. Il nous menace ? Et que peut-il contre nous ? Si ça se trouve, il est très fort malgré sa petite taille. On chuchote, on se moque mais un éclair anime le noir de milles bruits. De la lumière ! L’ami a crée de la lumière ! On sursaute, on s’envole, on crie. Et le cinquième être ? Il ne sursaute pas, il touche juste d’une fumée blanche le visage du bouffon et…

-D’accord.

Elle a parlé ! Elle a parlé ! Qu’entends-je ? Le Silence s’est cassé ! Elle a parlé ! Le Temps a laissé entendre sa voix ! Mais on pleure. Elle va partir. Oui oui, pour nous, elle va partir. Une grande lumière, et l’ami s’est enfui de la prison sans échappatoire car il a touché le Temps. Mais Elle…Elle, Elle est partie et on pleure, on hurle. Les bruits redoublant d’effort. Ne nous oublies pas Temps, ne nous oublies pas ! Reviens-nous, Temps ! Rapportes-nous la lumière ! On panique, on pleure nos larmes sans les voir, pour l’éternité nous serons séparés du Temps. Pour l’éternité on ne pourra se compléter. La folie nous prendra, mais nous t’attendront ! On te le jure ! Alors ne nous oublies pas…ne nous oublies pas.

Le Chaos grimaça. L'Élément pleura. La Vie chanta. La Mort hurla. Et le cinquième être ? On n’a jamais su ce qu’il ressentit…

Le démon, il a un visage noir. Dans le monde des mortels, tout était lumineux, sauf lui. Il me faisait peur…J’ai pourtant souri ; les Mortels sont des êtres bons, non ? Alors lui aussi ! Il me fixa en silence, impassible et glacial. J’ai froncé les sourcils, un peu inquiète. Que voulait-il ? S’il voulait que j’exauce son vœu, il n’avait qu’à le dire plus tôt, j’aime donner aux Mortels !
Peu à peu, ma confiance s’ébranla, peu à peu, tous mes idéaux se détruisirent, face à ses yeux ténébreux, à ce triangle doré sur sa main. Je n’arrivais ni à courir, ni à disparaître, j’étais comme emprisonnée dans une cage ensorcelé et invisible. Oui, son regard arrivait à m’immobiliser.

« Dis-moi, Ami, que me veux-tu ? Je t’ai suivi, comme promis ! »

Un sourire s’installa sur ses lèvres, au lieu de me rassurer, il me gêna. Cet étranger n’avait pas de bonnes intentions, n’est-ce pas ? Mais nos Mères n’ont crée que des êtres emplis de bonté, alors je ne peux pas douter ! Cet homme est gentil…Oui, gentil…

« Donnes-moi le Temps. »

« Mais le Temps, c’est moi ! Je ne peux pas faire ça. Tu es bizarre, l’Ami. »

« Je suis Ganondorf, les Ténèbres, et non ton Ami. Donnes-moi le Temps. »

« Mais…Tu portes le signe de nos Mères, comment peux-tu me demander cela ? »

Sa main prit soudain mon cou et me souleva. Pourquoi n’arrivais-je pas à le contrer ? Je suis l’Horloge, Fille des Déesses, Sœur du Chaos, des Eléments, de la Vie et de la Mort…Alors comment pouvait-il me contrer ? Existe-t-il réellement des Mortels tels que lui ? J’ai peur…Je déglutis. J’ai peur…J’ai sangloté. J’ai peur…Pourquoi m’a-t-on trompé ?

« Je tue ta famille si tu ne me donnes pas le Temps. »

« …D’accord. »

Mes larmes coulèrent sur mes joues, mon corps tremblait, éphémère et malgré tout effrayé. Il me lâcha, je me suis écroulée sur le sol, m’adossant à un grand rocher pour ne pas perdre de vue le Démon. Il recula, gardant le silence. Pourtant, son regard en disait long ; il allait réellement les tuer si je ne faisais pas ce qu’il disait.

Mes yeux argentés se plantèrent dans les siens, comme en recherche d’une once d’humanité. Un soupir s’échappa de mes lèvres, tout comme des larmes de mon regard. Les Déesses ne mentent jamais…Surtout pas à leurs Créations, non ? Alors, pourquoi est-ce que je doute ? A cause de la peur ? Mon cœur se serre. Avais-je un cœur, avant ? Où sont mes frères et sœurs ? Je veux rentrer à la maison…

Sa main se leva vers le ciel, je bondis en arrière face à ce geste. Je sentis une décharge me déchirer en deux, un hoquet de surpris s’évertua tout de même à sortir d’entre mes lèvres. Et puis plus rien…Seulement le Tic Tac de mon cœur et une absence insupportable, un manque impardonnable. Je suffoquais, pliée en deux, n’arrivant pas à me relever tandis que mes yeux horrifiés ne pouvaient se détacher de cet individu installant mon corps dans un cercueil de verre…Sa main s’illumina et il s’exprima d’un air victorieux :

« Le Temps est à moi, désormais. »

Mon souffle s’accéléra. J’ai tenté de me lever, ce qui m’arracha un hurlement de douleur. Où étais-je ? Qui étais-je ? Pourquoi avais-je mal ? Ce n’était pas mon corps…Non, pas mon corps…Le mien était en train de disparaître, tout comme ce démon.

« Rends-moi…Mon corps…Pitié… »

« Non. »

De nouvelles larmes se créèrent au coin de mes yeux. Mon cœur me faisait mal, mes yeux aussi…J’observais cet être que je n’étais plus…Un corps humanoïde à la couleur bleutée, composée de diverses horloges tatouées au tic tac rassurant, fermant les yeux, ses cornes reposant doucement sur un coussin d’un pourpre sanglant, son visage resplendissant de couleurs chatoyantes…Mon corps.

Soudain, j’eus l’impression d’être étranglée, dans ma contemplation. Un liquide au goût ferreux remonta dans ma gorge, tombant sur le sol herbeux, aussi rouge que le coussin…J’ai pris peur, un gémissement d’effroi retentit dans l’air. Malgré ma douleur qui ne cessait d’augmenter, mes yeux virent ce dit Ganondorf partir et s’effacer.

Un réflexe. Une idée. La panique. Mes jambes flageolantes se mirent à courir vers cette ombre, j’eus l’impression que mon cou s’arracha. Je suis tombée et le noir se fit, enregistrant comme dernière parole :

« Je t’ai jeté un sort. Désormais tu seras à jamais emprisonné ici, personne ne pourra te voir, ni même te parler, pas même te libérer. Tu erreras sur cette zone, dans la solitude et la douleur…Au cas où il te viendrait l’idée de me poursuivre pour reprendre ton dû. »

Mon corps…Mon corps…

Je me suis réveillée, ensanglantée, apeurée, souffrant milles mots. Je n’avais plus rien. Je n’étais plus rien. J’avais beau hurlé, personne ne m’entendait, ne me regardait. Je n’étais qu’une ombre…Un fantôme sans avenir qui sanglotait sa peine sur les genoux d’une Lune lointaine. Je ne pouvais rien faire, alors j’ai chanté. Encore et encore. La chanson de mes frères, la mélopée de mes sœurs et l’amour de nos Mères…Les Mortels étaient-ils tous ainsi ? Si…Cruels ?

Mon chant attira un être. L’on aurait dit un chat, gros et tacheté. Il resta assis près de moi, à m’écouter pleurer, prier tant et plus pour un Salut, un Miracle…

« Dis-moi Jaguar…Pourquoi les Mortels sont-ils ainsi ? »

Il ne me répondit pas, je me suis rendu compte que je ne pouvais plus parler aux animaux, car je n’avais plus mon corps…Mon corps…Rendez-le moi ! Rendez-le-moi ! Ma liberté ! Ma joie ! Mon sourire ! Rendez-moi ma vie ! Je suis l’Horloge, je ne suis pas une Mortelle, ni même un Trésor ! Rendez-moi mon corps, par pitié ! Par pitié…Je vous en supplie…

Mais personne ne pouvait m’entendre, non, personne.

J’étais seule.

J’appris à contrôler le peu de don que je possédais, Jaguar resta près de moi, dans le silence le plus total, ne faisant que raviver ma douleur. Un hurlement plaintif succéda à cette vérité puis une idée, une survie. Je devais récupérer mon corps, mon tic tac, mon horloge…Alors pourquoi ne pas demander aux Mortels ? Ceux au cœur pur ? Je les reconnaitrais, je le sais…En chantant, ils seront attirés, n’est-ce pas ? Ils pourront m’aider, non ? Contre un vœu…Je vous en supplie, qu’ils m’aident, Mères. Faites que ces Mortels ne soient pas tous aussi cruels…

« Si tu retrouves mon corps, j’exaucerais ton vœu le plus cher ! Voici déjà un peu de mes pouvoirs ; ralentir momentanément le temps, n’est-ce pas magique ? Prends-en soin, et n’oublies pas ta quête ! »

Aucun n’est jamais revenu.

----------------------------------------------------
Vous ?

Pseudo :: Nitsu ^^
Age :: 18 ans
Comment as-tu connu ce forum ? :: Par forumactif
Quelles sont tes motivations ? :: VOUS SUCEZ LE SANG HAHAHAH /poutre/ Écrire ^^
Code de lecture du règlement :: Code Ok

Invité

(ho ben purée ! Si j'avais su que le temps était plus ou moins vivant ô.ô !)

Enfin bref...

Bienvenue à toi!!...Heu...Je vais t'apeller Time, c'est mieux que "The Time" ou encore "Titi" -Sbaff-

Sur ce!

Merci ^^

Non mais disons que j'attends la réponse de Zelda pour savoir si l'idée est acceptée =)

Donc cette fiche peut tout à fait être changée =D

Oui j'ai mis The, mais j'ai fais une gaffe, c'est mon inconscient qui a écrit à ma place -.- Je vais changer ça, merci de me l'avoir dit sinon je ne l'aurais pas vu tout de suite xD

Edit : Beuh je peux pas changer T^T Je demanderai si on peut le faire >.<'

Invité

ho ben de rien! ^^

En tous cas la fiche est vraiment...Emotionelle

Manque plus qu'a attendre l'accord de la princesse !

Eh bien eh bien, je n'ai jamais vu une allégorie aussi puissante et émouvante que celle du Temps aujourd'hui....
Bienvenue, Time! (Zelda peut changer normalement ton pseudo je pense en enlevant le "The" si tu veux =) ) J'aime le concept mais vu ta ... présentation, il faudrai créer une nouvelle catégorie que j'avais déjà demandé: celle des personnes dîtes "Divines", les Grandes Déesses et les figures démiurges secondaires... Mais si tu veut rester en crépusculienne, comme tu veux -bam-.
Bref, je te souhaite la bienvenue sur ce fofo! ^^ (On ne dirait pas que j'incarne un méchant hein? mouahahahaha! *se prends une balle* désolée -- j'ai un grain)

Merci à vous ! ^^

L'idée d'un tel groupe est sympa Wink

Et pour le grain, on l'a tous 8D

Merci encore à vous deux <3

J'ai fini ma fiche, mais comme je l'ai dit, elle est temporaire jusqu'à temps de connaître l'avis de Zelda =O Donc même terminée, elle n'est pas trop "terminée" x3

C'est étonnant de lire une telle idée (mais que j'aime tellement elle est... originale, angoissante mais sombre et passionante) et je suis sûre que Zelda (quand elle se connectera uu") acceptera =)
Tu devrai en profiter pour faire des retouches, relire un peu, ça sert toujours =3 (J'en ai bien fais hier sur ma fiche, alors qu'elle est déjà validé.... -BAM-)

Et franchement, tu mérites une place dans la nouvelle catégorie "Divinités" u_u -Re-BAM-(Peut-être que j'aurai du écrire ça en tant que Ganondorf, ça aurait pu effrayer la princesse, BOWAHAHAHA!)
On a tous un grain de folie! Maintenant que tu le dis, me voilà remplie d'une douce euphorie!
... Bref XD

Messages : 20 Date d'inscription : 25/10/2011 Age : 28

Bienvenue !=D

Ca c'est de la présentation qui tue... Desolé o.0 (en admiration) Respect !!!

Bon il faut tout revoir !!! La présentation est mauvaise pas assez de lignes, trop de fautes...

Spoiler:

*PAN se prends une tare a la myrtille* Oui *glaps* Je te valide, la façon dont tu décris ton personnage est vraiment originale. !!!

Je sais... cette blague était pourrie =.=

Merci à vous tous >//<

Zelda => Tu m'as fait peur pendant un court instant tu sais ? xDD

Désolée ^^ j'aime plaisanté avec les nouveaux, je te mets ta couleur dans le groupe " Crépusculiens" ? Ou tu veux autre chose ?

Ne t'excuses pas =O ! J'ai bien ri xD

Oui, crépusculiens, elle se rapproche le plus de ce groupe ^^

Admin Graphiste Messages : 73 Date d'inscription : 03/10/2011 Age : 32