Hyme || One-Shot || Finis

Mon avis, jamais on me l'a demandé.
De me battre j'ai accepté. J'ai accepté pour sauver des gens, des vies, des personnes qui n'avaient pas assez de courage pour se battre. Au départ pour me préparer à un simple sauvetage, je me retrouve à sauver le monde, à courir de droite à gauche. De rendre service à des gens pour une quelques informations.
Des rencontres merveilleuses, j'en fais des centaines. Reverrai-je un jour mes amis ? Puis-je leur promettre que je reviendrai quand tout sera fini ? Puis-je leur promettre que je gagnerai face à l'être tyrannique, au seigneur du malin et à ses sbires ? Oui et non. Je peux gagner comme je peux perdre. Mon adversaire peut gagner comme il peut perdre.
On m'appelle Héro mais ce mot peut-il m'être attribué ? Depuis le début, sur mon épée de bois, sur mon épée de fer ou Excalibur, du sang je fais couler. Ce n'est peut-être que des monstres, mais à les exterminer, j'en deviens un moi aussi.
Mais j'ai accepté au prix de mon sang et de ma vie. J'ai accepté pour l'humanité.
Et il ne me reste plus qu'à avancer droit devant.

Et qui sait, si je survie, pourrais-je, juste une fois, rien qu'une fois, dans un laps de temps, par lettre ou par un simple geste, pourrais-je juste me dévoilé ? Pourrais-je parler sans me faire rejeter. S'il faut, juste après, je partirai et plus jamais je ne me retournerai pour observer mon passé.
Nuit et jour, jour et nuit, la peur de me faire tuer me domine et cela m'empêche de dormir correctement. La monté lente de l'adrénaline me parcoure les veines et monte au cerveau dès le moindre bruit, le moindre soufflement de vent. J'en ai prit l'habitude, la fatigue maintenant n'est plus.

On m'appelle. Il est l'heure maintenant. L'heure de repartir en guerre.
Je prends la scelle de ma fidèle Epona, déesse des chevaux, pour lui poser sur le dos. Je sangle le tout pour la chevaucher. Lentement, elle part à petit trop pour galoper à vive allure sur la plaine. Sous ses sabots, des monstres se font terrasser sans qu'il n'ait eu le temps de comprendre ce qu'il se passait. La route vers le prochain temps va être longue.
Derrière mon épaule, j'observe le château d'Hyrule. Un fin sourire sur les lèvres, je me détourne pour suivre la route.
Je n'ai jamais combattu à l'épée, mais je dois dire que je suis plutôt doué. C'est un loisir que j'ai adopté.