Sly
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 |  Sujet: > Sly Mercenaire Zora  Mar 4 Oct - 14:35 | |
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~ Sly
Attention image grande :
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En Bref
• Surnom : Le Zora, Le Rusé, assassin, fauteur de trouble
• Race : Zora
• Sexe : Masculin
• Age : Équivalent de 25 ans en âge de race humaine
• Taille : 1m 82
• Famille : Tous disparut à ce jour, il ne considère qu’un seul homme à être son tuteur : Roy
• Métier/Rang social : Mercenaire
• Arme : Une sorte de Lance Harpon à double tranchant
• Désirs et Ambitions : Survivre au sein d’Hyrule et gagner sa vie décemment avec son job de mercenaire
En Détails
« Allons bon, ne gigote pas comme ça ! Ca te feras souffrir encore plus ♥ »
• Physique :
Sly à première vue n’est évidemment pas difficile à classer dans la catégorie « Zora ». Il faudrait être plutôt aveugle pour ne pas voir qu’il fait partit des représentant de la race aquatique d’Hyrule. Il est comme ses congénères, de couleur de peau d’un bleu variant parfois au turquoise ou au vert sous certaines effets de la lumière. Sa peau au toucher est semblable à la peau des dauphins : très douce, très lisse, qui ne retient pas l’eau, imperméable mais en général sèche (il n’est pas visqueux comme un poisson !). D’ailleurs, ses yeux ambrés et orangés ressortent parfaitement de son teint de peau bleu, tels deux pierres posées en évidence, ses yeux d’ambre sont à la fois perçants et mystérieux. Il possède évidemment des nageoires ultra performantes, lui permettant de nager avec habileté, souplesse, et surtout vitesse, mais aussi, les nageoires de ses avant bras sont très rigides et plutôt coupantes sur les bords. Sly a évidemment les pieds et les mais palmés comme tout bon Zora qui se respecte.
Passons à ses particularités propres : ce jeune zora est très grand, dépassant le mètre quatre vingt, il est impressionnant à voir : très musclé des bras et des jambes, ainsi que du torse, il laisse tout de même voir ses côtes saillantes, faute de pouvoir se nourrir quotidiennement. Il est de ce fait, plutôt fin malgré sa musculature. Son côté guerrier se voit assez facilement : bandages sur les bras et jambes, cicatrices apparentes et fréquentes … Sly ne cache pas le fait qu’il risque sa peau tous les jours. Ses balafres sur sa joue gauche, sur le bras, ou sa plus impressionnante sur l’intérieur du mollet droit, démontrent qu’il n’en a pas vu rose tous les jours. Son air souvent amusé et accentué par une canine, un croc précisément le gauche, qui dépasse toujours de sa bouche. Lui rendant son air encore plus primitif et sauvage. Sauvage ? Pas tant que ça ! On voit à ses ceintures d’épaules et de ventre qu’il reste un être civilisé, une demi tunique en guise de seul vêtement, accompagné de gants longs doublé de cuir résistant et de quelques plaques de métal pour se protéger des armes blanches de jet par exemple. On remarque une bourse en cuir attachée à sa ceinture : c’est là sa seule assurance de manger au soir. C’est la bourse qu’il ne quitte jamais car c’est son salaire de mercenaire qui rentre là dedans. Plus ou moins grosse selon les semaines et les contrats qu’il acquiert.
• Personnalité :
Ouh ! Sachez que Sly est un bien curieux personnage ! Vous voulez vraiment essayer de le comprendre ? Bon. En ce cas, accrochez vous !
Sly est un Zora qui à la joie de vivre, il aime la vie, il aime rire, courir, nager, explorer … C’est un zora qui ne supporte pas de rester cloîtré dans ses domaines aquatiques où de toute façon tout se ressemble, l’eau c’est bleu, l’eau c’est des coraux, des poissons, et de l’eau. Trop d’eau. Sly a un besoin de voir autre chose que de la flotte à longueur de journée, à l’inverse de ses congénères. Ainsi, il adore vadrouiller partout, dans les endroits aussi bien paradisiaques qu’infernaux. Peu importe où il va, l’essentiel est de trouver quelque chose d’intéressant à découvrir. Il est important pour lui de renouveler ce sentiment d’existence en s’émerveillant devant une nouveauté quelconque chaque jour. En effet, Sly a malheureusement vu peu de chose du monde, à part des étendues d’eau, et de la ville, il n’a guère vu beaucoup. Il s’atèle à l’exploration de nouveau lieu chaque jour, quel qu’en soit le prix.
Bon, on va dire qu’en même temps, Sly n’a pas grand-chose à craindre. C’est un zora extrêmement doué pour le combat. Il ne les gagnent pas par la force, mais par la ruse, d’où son nom, Sly. C’est ce qu’il le rend particulièrement redoutable, l’on connaît les zoras pou leur sagesse et leur pacifisme, alors, d’où sort ce zora doué de malice, de ruse voir de fourberie parfois, qui est un mercenaire au service de qui en a besoin ? On ne sait pas. Mais ce qui est le plus étonnant là dedans, c’est qu’il est sympa. Oui. Il tue des gens, mais il est sympa. Sans rire, vous connaissez beaucoup de mercenaires qui aime bavasser avec leur ennemis ou leurs victimes juste avant de leur donner la mort ? Pire, il adore plaisanter et rire avec eux, histoire de voir un peu leur caractère aussi, oui, c’est bien cela le pire, si one le rencontre pour la première fois, Sly est souriant, amical, espiègle, rieur, un brin taquin et amusé. Il a une aisance et un charisme abusif quand on sait ce qu’il fait en réalité. Sly aime bien engager des conversations, mais de l’autre côté, il doit vous faire taire à tout jamais, voilà qui est plutôt contradictoire non ?
Il fait preuve d’une simplicité de vie très sommaire, lorsqu’il parle se sont de choses simples ou alors il cherche simplement à mieux connaître celui qui est en face. Oh mais rassurez-vous, si vous n’êtes pas la victime de son contrat, il ne vous fera absolument aucun mal ! Cependant, il ne vous protégera pas non plus d’un danger, car malheureusement, en raison de son enfance, il n’a absolument aucun sens de l’amitié, de l’amour, de la protection mutuelle … Il n’en voit pas l’utilité, il s’est fait mettre en tête très jeune, que seul sa propre survie compte, si une relation ne sert pas, il ne faut pas se lier à la personne. Une amitié ne nourrit pas un homme, alors qu’un contrat exécuter si. C’est bien cela l’énorme problème de Sly, il ne connaît pas ce genre de sentiment, ce n’est même pas qu’il a une réticence envers ça, c’est qu’il n’en a vraiment aucun sens. C’est pourquoi il est totalement neutre avec tous les êtres vivants. D’une neutralité sans failles, il peut aussi bien exécuter un contrat pour le riche marchand voulant éliminer un concurrent, que pour le pauvre père de famille qui veux venger la mort injuste d’un de ses enfants.
Oh et aussi, il n’a pas vraiment le sens des rangs hiérarchique, de toute façon, les protocoles de politesse, de respect envers tel ou tel garde, ce n’est vraiment pas son truc ! Il est plutôt direct, il ne s’embête vraiment pas à cacher ce qu’il pense, franc et honnête, il est également un brin provocateur, maniant avec dextérité l’ironie et le sarcasme. Il n’a, du fait de son métier, pas non plus de vrai sens de la justice, mais il essaye de faire ce qui est juste envers lui, c'est-à-dire survivre simplement. En revanche, en tant qu’assassin, il a plusieurs règles qu’il ne faut pas briser si on veut établir un contrat avec lui : il ne s’attaque jamais à des membres de sang royal de quelque race que se soit, il n’a pas envie d’être le déclencheur d’une guerre entre royaume, il touche la moitié de son salaire avant d’exécuter sa tache, et l’autre moitié après, Il ne s’attaque pas aux enfants, ni aux jeunes de moins de 18 ans, ni aux vieux de plus de 80 ans. Ce n’est pas non plus à lui de faire le ménage sur les lieux du crime, sauf si une somme supplémentaire équivalente à la moitié de la somme totale du solaire sera déboursée pour cela (oui parce que faire le ménage c’est crade si la victime n’a pas voulut se laisser tuer bien gentillement dira-t-il).
Il lui arrive d'avoir un ton très sérieux parfois, c'est rare, car il le cache sous son apparence de gai luron, il lui arrive de se poser beaucoup de question sur lui même et sur sa vie actuelle, dans ces moments là il est plutôt placide, sérieux. Dans ces périodes, lorsqu'il a son job à faire, il n'a plus cette envie de sympathie envers ses victimes, il devient le stéréotype même du tueur de sang froid. Mais heureusement cela n'arrive pas souvent !
« Ah ! Tu me plait bien toi ♥ ! C’est vraiment dommage que je dois de tuer … Bon ben, puisque je t’aime bien, je te propose que tu me laisses te trancher la gorge, se sera sans douleur pour toi, et en plus se sera pas trop pleins de sang, ok ? »
• Histoire :
Tout commence un soir d’hiver, dans un endroit assez éloigné d’Hyrule et de Termina. Comme beaucoup d’autres humains ou d’autres êtres d’autres races avant lui, est né un petit zora. Enfin né, pondu en tout cas. Parce que oui les zoras sont des êtres ovipares n’est ce pas ? Bref, revenons à ce petit œuf innocent. En plein hiver, baigné de neige et de glace, l’eau était bien évidemment glacé, mais pour Zoras, qu’importe ! Les parents de ce petit œuf étaient en effervescence, bientôt le petit œuf éclorait, et leur enfant sera en chair et en os devant eux ! Tout ceci bien évidemment sans compter ce qui allait se passait dans les quelques jours à venir.
L’œuf reposait bien tranquillement dans ce qu’on pourrait éventuellement appeler un « nid ». Les zoras ne font pas de nid évidemment mais c’était quand même un œuf quoi. Une genre de couveuse on va dire. Donc bien tranquille, pas de perturbation. Bien quoi. Et soudain, le petit être à l’intérieur de sa coquille, sentit la terre et la roche trembler, un peu, un frémissement, puis bientôt, une vibration, une secousse, une catastrophe. Un séisme.
Le domaine où étaient logés les zoras de son peuple tremblait, se déchirait, s’écroulait, un terrible tremblement de terre secouait les grandes roches qui établissaient les grottes, les recoins, les alcôves protectrices, tout ses édifices protecteurs devenaient les plus meurtriers qu’on ai jamais vu. Les pierres tombaient, entraînaient d’autres avec elles, des colonnes de soutien tombaient, les unes après les autres. Et l’eau, l’eau devenait folle, la pression des roches tombant dans l’eau rendait le courant de plus en fort, enserrant l’eau dans un étroit couloir, et lorsque la grande cascade vit ses soutiens latéraux s’écrouler, tout prit fin. Une avalanche d’eau et de pierre se déversa ainsi, la panique n’avait jamais été aussi grande, les zoras couraient, nageaient, essayaient de s’en sortir, nager dans le courant n’était pas un problème, éviter les pierres qui leurs fonçaient dessus à toutes vitesses l’étaient un peu plus. Beaucoup d’entre eux trouva la mort, et notre œuf dans tout ca ?
Lui, il avait emporté par une orgie d’eau surgissant d’un mur, il flottait, dévalait les pentes d’eau, coulait un peu parfois, faisant des bonds depuis les cascades, s’enfournait dans des passages improbables … Et par miracle, il survit.
Mais il avait été emporté bien loin de son domaine natal. Un coula par une petite rivière, un fleuve, il rejoignit aussi la mer, et s’échoua alors sur une plage. Où une jeune fille passait par là, y trouva cet œuf.
- Mince ! J’ai jamais vu un œuf aussi énorme ! Je vais le ramener à la maison pour le montrer à Papa !
Elle prit l’œuf dans quelques plis de sa robe, et l’emporta ainsi chez elle. Une famille d’Hylien y vivait donc, la petite fille et son père. Le paternel fut bien surpris de voir cet œuf, il était blanc et taché de bleu, cela était bien caractéristique des zoras.
- Enfin Mya ! Où as-tu trouvé ceci ?!
- Ben sur la plage, il était échoué sur le sable !
- Écoute, c’est un œuf de Zora. Tu sais, les zoras, les hommes poissons, mais par quel diable s’est-il retrouvé ici ? Le seul domaine que je connaisse où vivent les zoras est à des milliers de lieues d’ici !
Il réfléchit longuement à ce qu’il pouvait en faire. Il ne voulait pas le garder, il avait déjà bien du mal à nourrir sa pauvre fille tout seul, mais il ne pouvait pas non plus l’abandonné à son sort ce pauvre œuf. A l’intérieur, on sentait le petit être bouger par moment. Il décida de le confier à un orphelinat de la ville la plus proche, on y retrouvait des enfants abandonnés de toutes races, il pensa ainsi que ce ne sera pas trop difficile pour le petit œuf, et si jamais ses parents le cherchaient vraiment, il pourrait le retrouver plus facilement.
Seulement, ses parents ne pourront jamais le chercher, plus jamais. La mère était morte sous un rocher, le père, voyant que les deux amours de sa vie avaient disparut à jamais, son fils et sa femme, se donna la mort dans un élan de désespoir.
C’est ainsi que le futur Sly atterrit dans un orphelinat d’une grande ville. Fort heureusement c’était un endroit plutôt correct. Lorsqu’il éclot on s’occupa bien de lui, mais il eu rapidement un problème :
- C’est quoi ton nom ?
- … Je sais pas …
Il n’avait pas de nom, beaucoup de personne pense qu’on peut entendre des sons à travers l’œuf de sa coquille, c’est vrai, mais on ne comprend pas, alors il n’eu jamais connaissance de son nom, même si ses parents ont du le lui dire au moins une fois à l’œuf qu’il était. Il n’a jamais eu de vrai nom, il se faisait appeler Den par tout le monde, c’était un choix de la directrice, de l’appeler comme ça. Lui ne considérait pas ça comme un nom, mais comme une simple appellation pour le distinguer. Il n’a jamais eu de vraie relation très proche avec aucune des grandes personnes dans son jeune âge. Quelque chose lui manquait, il ne savait pas quoi. Mais la vie dans cet endroit le rendait presque fou, il tournait en rond toute la journée. Il n’en pouvait plus.
Un jour, il prit la fuite. Seul.
Il fuit loin, au moins jusqu’à une autre ville, il parcourut toute une distance pour cela, un vrai exploit pour un gamin ! Et il atterrit dans la plus grande ville du royaume voisin de Termina. Une ville tellement immense, il n’en a jamais vu, en même temps pour le peu qu’il avait vu me direz vous … Mais cette ville était réellement très très grande, plus grande encore que le Bourg d’Hyrule. Seulement voilà, il était seul ici, au milieu de toutes ces personnes qui passaient, allaient, venaient, bousculaient, courraient. Le rythme de la ville était effréné, le jeune Zora fut vite surpris, il voulut se réfugier quelque part, il trouva une vieille bâtisse abandonnée dans les faubourgs.
Il était plutôt content, il allait pouvoir découvrir de qu’était une véritable ville, les habitudes des gens, leurs comportements … Depuis la fenêtre sans vitre, il observait la rue discrètement. Il y avait même d’autres zoras qui passaient !
Bientôt un autre problème se posa. La faim.
Le jeune zora n’avait évidemment pas de rubis. Rien, le néant. Et qui voudrait bien engager un gamin à travailler dans cette énorme ville ? Personne. Qui faisait attention à ses pauvres supplications dans la rue ? Personne. Il fallait se rendre à l’évidence, il allait devoir se procurer sa nourriture seul, et pas de façon très légale.
Ce fut sa période voleur. Le jeune zora commençait doucement par voler sur les étalages les jours de marchés, des petites pommes, un petit pain, un peu d’eau vite fait en passant … Le pire c’est qu’il était plutôt doué pour un début ! Il se faisait discret par sa petite taille d’enfant, et pouvait cacher quelques actions de pied avec ses grandes nageoires … Il volait quelques étoffes de cuir qui traînait par terre et se cachait vite fait dans la rue adjacente pour ne pas se faire remarquer … Il se confectionna tout seul une petite cape, un ceinturon, une bourse, pour cacher plus de chose dessous. Il arrivait à survivre ainsi, il se faisait rarement attraper, et si c’était le cas il usait de sa ruse pour s’en sortir. Plus il grandissait, plus il devenait un expert dans l’art de voler, il se mit à faire les poches des gens, piquant quelques rubis ça et là pour mieux vivre, il lui arrivait même de pouvoir acheter de la nourriture plutôt que de la voler !
Mais un jour, quelque chose changea radicalement …
Jour de marché, il voulut faire les poches d’un grand homme d’une quarantaine d’année qui regardait un étalage d’armes de forgeron, mais l’homme le sentit, se retourna, et lui attrapa le bras fermement.
Ils se fixèrent tout les deux, le zora tenta de se dégager mais la poigne de l’homme était terriblement forte ! Il eu peur sur l’instant mais se ravisa vite, que pouvait-il bien lui faire après tout ? Ainsi il le défia du regard, l’air presque hautain. L’homme, était un hylien, vêtu d’une grande cape à capuche, forte carrure, cheveux noir, grande barbe et moustache, mâchoire très carrée. Le jeune zora distingua sous sa cape de nombreuses armes blanches : coutelas, dague, épée, même une rapière. L’homme entraîna le zora dans un coin de rue sombre, sans le lâcher.
- Dis donc toi. Je t’ai déjà vu plusieurs fois rôder ici, tu vole les étalages, les gens. Tu n’as pas honte de toi ?
Le Zora eu un rictus presque malsain, il avait peur mais il ne voulait pas le montrer, cela le rendait nerveux.
- J’ai pas honte parce que sinon je serais mort de faim depuis !
L’homme resserra sa poigne, faisait crisser des dents le jeune
- Alors pour toi il n’y a que ta survie qui compte, toi et toi seul ?
Il réfléchit quelques secondes, pas spécialement à vrai dire, mais s’il disait non ça ne justifierait pas ses actes … Il ne savait que trop dire
- Je sais pas ! Mais j’ai pas envie de mourir moi ! J’veux peut-être pas gagner ma vie honnêtement mais je veux pas mourir non plus !
L’homme eu un sourire. Étrange, se dit le zora, pourquoi sourit-il ? L’homme se mit alors à rire, en face, l’enfant fit une mine étonnée et septique.
- Tu sais gamin. Tu ne me connais pas, mais je m’appelle Roy. Je suis le sous commandant d’une guilde d’asassin.
Le Zora prit soudainement peur, nom d’une déesse, il allait se faire assassiner pour avoir oser essayer de voler un haut gradé ?! Il déglutit, puis l’homme poursuivit :
- Les assassins ne comptent que leur survie aux dépens de celle des autres, on gagne ainsi notre vie dans un seul but : la survie. Dans ce monde c’est la chose qui compte. Tu me plait bien toi, t’as pas de famille hein ? Je te vois tous les jours à roder pour piller et voler. Ca te rapporte peu.
Le zora haussa les épaules et répondit :
- C’est la seule chose que je sais faire.
Le prénommé Roy renchérit :
- Je t’ai longuement observé. Tu es agile, très malin, discret, et au vue de ta carrure, tu vas devenir un grand Zora tout en finesse. Tu ferais un excellent guerrier. Je te propose quelque chose. Viens avec moi, dans ma guilde. Je t’entraînerais au combat, tu exécuteras des missions pour moi, je te payerais, pas trop au début mais si tu fais bien ton boulot, tu aura de grosse prime et tu pourras vivre très décemment. Tu seras un petit privilégié sous ma garde personnelle. Qu’en dis-tu ?
L’intéressé ne savait pas trop quoi dire. C’est bien vrai que seul la survie compte pour lui. Il n’avait aucun scrupule à voler les gens, il n’a jamais eu le temps de s’attacher à qui que se soit non plus, il voulait gagner sa vie, honnêtement ou non. Ici, l’homme lui proposait carrément un job sous la protection d’un sous-commandeur d’une guilde. De toute façon, entre ça et continuer à vivre avec peu de nourriture volée, un jour il seras trop grand pour voler et ne seras plus discret, il se fera prendre, juger par une cour royale, mis en prison …
- Je marche.
- Ah ! T’as du cran petit, j’aime ça. Bien, alors suis moi.
Ainsi s’en allèrent un Hylien et un enfant Zora. De loin, la scène paraissait anodine, pourtant, il allait se tramer bien plus de chose avec ce couple que l’on pouvait l’imaginer.
- Au fait, quel est ton nom jeune Zora ?
- Je, je n’en ai pas.
- Vraiment ?
- Ouais. On m’appelait Den autrefois mais, c’était juste une distinction, pas un nom.
- Je vois … Me permes tu de t’en trouver un digne de toi ?
Le zora fixa un instant Roy. Il lui proposait sérieusement de réfléchir à un nom pour lui, qui lui correspondrait ? Pas un nom trouvé au rabais parce qu’on avait l’urgence de trouver un truc pour l’appeler pour l’heure de manger ou de se coucher. Il hochât la tête, ne pouvant dire un mot de plus. Roy lui dit qu’il y réfléchira cette nuit. Il lui tardait d’être le lendemain. Ils entrèrent par une cave au moyen de nombreux passages secrets gardés par des hommes tout vêtus de cape, avec des lances, épées, dagues … Sans doute des gardes de la guilde.
- Maître Roy, qui est donc ce jeune Zora ?
- Silence ! Ne vous ai-je pas enseigner de ne jamais poser de questions personnelles à qui que se soit de notre guilde ?
- Oh oui oui maître Roy ! Milles pardons ! Je m’en excuse, veillez oublier ma question impertinente !
- Du vent maintenant ! J’ai besoin de m’entretenir avec notre nouvelle recrue. Faites le nécessaire pour en informer la communauté que ce jeune zora fait désormais parti intégrante de notre guilde, et qu’il est sous ma responsabilité.
L’homme acquiesça et partit aussitôt. Roy et le zora s’assirent autour d’une table. Roy lui expliqua les règles essentielles de la guilde, lui montra un plan des lieux pour qu’il se repère, lui expliqua bien d’autres choses encore… La nuit tomba, il lui montra une chambre libre dans les quartiers des hauts gradés, non loin de la chambre de Roy, il s’y endormit bien vite, goûtant au doux matelas et à la chaleur d’une bonne couverture.
Le lendemain matin, Roy débarqua à toute berzingue dans la chambre, ouvrant la porte d’un grand fracas, il s’écria :
- SLY !
Le zora se leva d’un sursaut effroyable, il fixa Roy d’un air interrogatif
- Sly … Tu t’appelleras, Sly.
Il lui expliqua que Sly voulait signifier « malin, rusé », ce qui lui correspondait parfaitement. Le nouveau Sly en fut tout à fait ravi, et remercia mille fois Roy pour ce nom. Son nom.
Sly resta biens des années dans la guilde de Roy. Au fil des années, il apprit bien des techniques de combat, il grandit vite, devenant très grand et très agile. Il effectuait des missions qui au début était de voler, puis progressivement, il arriva aux missions d’assassinat, effectuer avec une extrême indifférence et froideur. En effet, Roy lui mettait bien des choses dans le crâne, à commencer par les principes d’assassins, seule la survie compte, peu importe le prix que les autres en paye, une vie pour une vie, des rubis pour survivre, survivre en tuant etc …Puisque Sly était jeune à l’époque, il intégra bien vite tous ces concepts. Il devint, un grand et fort Zora, qui devint rapidement un des plus douée de toute la guilde. C’était d’ailleurs le seul Zora de la guilde, il y avait beaucoup d’Hyliens bien sûr, quelques femmes Gerudos aussi, un seul Goron, un seul zora : Sly.
Sa relation avec Roy était exceptionnellement forte, plus le temps passait, et plus les deux hommes se sentaient comme père et fils, c’était la première pour Roy qu’il nouait un lien si fort avec quelqu’un également. Mais un jour, cela prit fin, une fois de plus …
Roy et Sly étaient tout deux en mission, une mission très dangereuse, un gros coup pour la guilde, ils étaient épaulés par beaucoup d’autres assassins, c’était un gros coup à ne pas louper. Un assassina de toute une troupe d’Hylien, contrat réalisé avec un Goron qui avait des comptes à régler avec eux. Soit.
Seulement cette mission tourna plutôt mal, il y eu beaucoup de perte, la mission était réussite mais déplorable. L’on retrouva Roy, adossé à un arbre, une lance dans le ventre.
- ROY !
Sly courut vers lui, les deux étaient couverts de sang dû à la bataille chaotique.
- Sly … Il est temps … Que la guilde se trouve … Un nouveau sous commandant …
- Roy, allons ne dîtes pas n’importe quoi … Après toutes ces années, vous ne pouvez pas …
- Si Sly. Cela arrive … Écoute … Je veux que tu continus ton chemin … Comme tu le souhaite … Vis ta vie … N’oublie pas … Ce que je t’ai enseigné … Et rends moi fier … Tu es le fils que je n’ai jamais eu.
Il rendit ainsi son dernier souffle. Sly ne put que murmurer :
- Roy, je n’oublierais jamais. Merci pour tout.
Ainsi Sly laissa couler quelques larmes, pour la première et la dernière fois de sa vie.
Il rentra à la guilde avec les autres et le corps de Roy. Il se rendit voir le commandeur de la guilde, et lui annonça qu’il partait vers d’autres horizons. En temps normal, la guilde n’accepte pas les démissions, sinon c’est la mort, mais pour Sly, qui avait été sous tutelle du maître Roy, il n’avait pas de doute à avoir. Il le laissa partir.
Depuis, Sly est arrivé sur Hyrule, une contré qui lui plaît plutôt bien, il y a beaucoup de signataires de contrat en ce royaume, les affaires sont bonnes. Il décide d’y rester pour l’instant, et de découvrir un peu plus cette terre car apparemment elle contient beaucoup de secret et de choses intéressante à découvrir. Et ça, Sly adore.
Et vous ?Sur les forums et sur le net on me connaît sous le pseudonyme de Caronat, j’ai 20 ans (oui je suis une vieille branche bande de sales jeunes èé ) et je suis étudiante en 3eme année de biologie et je meurs tous les jours en cours youpichouette ! Sinon j’adore faire du Rp, dessiner, monter à cheval, passer des heures à jouer aux jeux vidéo (dont the legend of zelda bien évidemment ! J’ai joué et terminé 11 opus sur les 14). Le rp ça fait environ 6 ans que j'en fais, et je n'ai jamais pu en décrocher ! •Comment j’ai connu ce forum : Cela fait longtemps que j’ai ce Zora en tête, et j’ai donc décidé de me trouver un rpg de Zelda. J’ai donc cherché sur l’annuaire des forums, et celui-ci est l’heureux élu que j’ai retenu ~ • Mots et Suggestion : J’ai cru comprendre que vous cherchiez un graphiste ? Je suis la femme de la situation o/ J’ai photoshop CS3, une tablette, une longue expérience en graphisme de forum … Je pense que j’ai de quoi faire, et surtout, j’adore grapher ! (Enfin si on veut bien de moi huhu) Sinon la fiche est pas finie évidemment, j’ai encore plusieurs petites images à faire et l’histoire bien entendu ! Et puis p't'être que je rallongerais encore le caractère • Code du règlement : Ok~Zelda
Dernière édition par Sly le Dim 9 Oct - 15:28, édité 2 fois | |
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